La canneberge

photo de Mariluna

La cranberry ou canneberge

La canneberge ou cranberry : une baie aux mille et une vertus

Jouissant d’une brillante couleur rouge écarlate et produisant des baies très acidulées, la canneberge appartient à la même espèce d’arbuste que celle de la myrtille, nommée Vaccinium. Les deux baies appartiennent à la famille des éricacées, également connues sous le nom de la lande à bruyère.

Le milieu propice à la culture de la canneberge

Au même titre que les bleuets, les canneberges peuvent encore être trouvées de plus en plus comme des arbustes sauvages en Europe du Nord, Asie du Nord et Amérique du Nord. Lorsque qu’elles sont cultivées, les canneberges se développent de manière similaire aux vignes rampantes. Elles poussent habituellement dans les tourbières des régions froides.

Une baie très prisés des amérindiens

La canneberge fut d’abord nommée par les premiers colons européens en Amérique du Nord. Ces colons estimaient que sa fleur en pleine expansion, sa tige, son calice et ses pétales ressemblaient respectivement au cou, à la tête et au bec d’une grue (oiseau). Ce fruit était très apprécié des amérindiens longtemps avant l’arrivée des premiers colons en Amérique du Nord. Ces amérindiens l’incorporaient au pemmican (plat amérindien) pour intensifier son goût et multiplier ses vitamines.

Une action protectrice inestimable sur plusieurs fronts

  • Les baies de canneberges comprennent des teneurs significativement élevées de composés flavonoïdes phénoliques phytochimiques appelés pro-anthocyanidines (PAC). Des études scientifiques ont montré que la consommation de ces baies présente des avantages potentiels contre l’avancement du cancer, le vieillissement, l’inflammation, le diabète et les infections bactériennes.
  • Certains antioxydants contenus dans la canneberge comme les oligo-proanthocyanidines (OPC), les flavonoïdes anthocyanidines, la péonidine et la quercétine, peuvent prévenir les maladies cardiovasculaires en neutralisant la formation des plaques de cholestérol dans les vaisseaux sanguins. De plus, ces composés aident l’organisme humain à obtenir des niveaux inférieurs de cholestérol LDL et à augmenter le taux de cholestérol HDL dans le sang.
  • D’autres études montrent, par ailleurs, que la consommation de jus de canneberge offre une protection contre les bactéries à gram négatif, telles que les infections à la bactérie E. coli. En effet, le jus de canneberge élimine ces types d’infections dans le système urinaire, en inhibant leur attachement aux cellules de la vessie et de l’urètre.
  • La consommation de canneberges rend l’urine plus acide. Ceci, combiné avec la propriété anti-adhésion bactérienne du jus de canneberge, permet d’éviter la formation des pierres alcalines (phosphate d’ammonium) dans les voies urinaires, en travaillant contre les Proteus (infections bactériennes).
  • En outre, ces baies permettent de prévenir la formation de plaques sur la surface de la dent en affaiblissant la capacité d’une autre bactérie à gram négatif, la Streptococcus mutans, de se développer à la surface. Elles contribuent ainsi à prévenir le développement de cavités d’une manière similaire à leur action préventives contre les infections des voies urinaires.

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